Brave est peut-être le navigateur qui trouve le juste équilibre entre publicités, vie privée et ergonomie puisqu’il bloque tous les mécanismes publicitaires considérés comme intrusifs ou indiscrets, en mettant des acceptables.
Brave supprime et remplace les publicités intrusives
Brendan Eich, inventeur du Javascript et cofondateur de Mozilla, avait lancé le mercredi 20 janvier 2016 une première version d’un nouveau navigateur nommé Brave. Celui-ce inclut par défaut un bloqueur de publicités qui s’attaquent aussi directement à certains cookies (c’est-à-dire des fichiers déposés dans le navigateur d’un internaute et qui mémorisent le informations le concernant). Mais les publicités de qualité non intrusives et sans trackers peuvent apparaître.
Son fondateur sachant que le web vit avec les publicités, Brave propose de ne pas toutes les bloquer, ou encore de remplacer les existantes par des nouvelles, plus légères et optimisées pour fonctionner plus rapidement avec le navigateur. Une fonctionnalité permet de choisir d’afficher la publicité pour un site particulier et cela permet de rémunérer ce site même si la pub affichée n’est pas celle du navigateur.
C’est ainsi pratique pour les internautes qui ont directement le choix sur la présence ou non de publicités sur leur navigateur ; il pourront décider de bloquer toutes les pubs, même de remplacement de Brave, ou d’en accepter sur certains sites particuliers. Avec l’acceptation, ils pourront se servir de l’argent récolté pour leurs sites préférés.
Les avantages d’un tel navigateur
En acceptant de laisser Brave remplacer certaines publicités par d’autres, qu’il aura donc choisies, l‘internaute bénéficie d’une réduction des publicités intrusives où de la qualité et de la pertinence sont mises à la place. C’est ainsi qu’on remarque l’ingéniosité du système sur le plan économique. En effet, ces publicités « propres » vont générer des revenus partagés entre les éditeurs des sites (55%) sur lesquelles elles vont apparaître, les partenaires fournissant la pub (15%) et Brave (15%) ainsi que les utilisateurs du navigateur (15%) ; qui disposeront eux d’une somme en Bitcoins (monnaie anonyme et décentralisée) qu’ils pourront allouer aux sites de leur choix.
C’est ainsi pratique pour les internautes qui ont entièrement le choix sur la présence ou non de publicités sur leur navigateur ; pouvant décider de bloquer toutes les pubs, même de remplacement de Brave, ou d’en accepter sur certains sites particuliers. En les acceptant, l’argent récolté, en Bitcoins, pourra leur servir pour un de leur site par exemple.
Il est bon de savoir que s’il est possible de « gagner de l’argent » en supprimant les publicités intrusives, cela peut être très avantageux pour les sites et les internautes car le chargement des pages est particulièrement freiné par l’intégration des pubs. Pour dire, cela compterait pour 60% du temps de chargement et les dispositifs de tracking représenteraient 20% !
A ses débuts en 2016, Brave en était à ses débuts car il était aux premiers stades de son développement mais déjà disponible sur Windows, Mac, Linux, iOS et Androïd à ce moment-là. Mais il semblait déjà plus rapide que ses concurrents et annonçait même être 40% plus rapide sur les ordinateurs et à peu près 4 fois plus rapide sur mobile. Vous pouvez tester ce navigateur sur brave.com.
Ce navigateur Brave semble utile et pratique pour ne plus avoir toutes ces publicités intrusives ralentissant les chargement des pages. Il peut même permettre de faire gagner des Bitcoins et cela n’est pas non plus négligeable pour les internautes ayant un/des sites internet.